Le choix ou ciblage des bénéficiaires des TMO se fait en sept étapes à savoir : (i) le choix des régions (ii) le choix des départements bénéficiaires (iii) le choix des communes bénéficiaires, (iv) le choix des villages/quartiers potentiellement bénéficiaires, (v) le choix des villages/quartiers bénéficiaires, (vi) le choix des ménages potentiellement bénéficiaires et (vii) le choix des ménages bénéficiaires.
Trois approches seront utilisées à cet effet : (i) le ciblage géographique, (ii) le ciblage communautaire et (iii) le ciblage par l’approche Proxy Means Test (PMT).
Ce ciblage a permis de choisir les régions, puis les départements dans chacune de ces régions et enfin les communes bénéficiaires dans chaque département. Ce choix se réalise sur la base de la Carte de pauvreté élaborée à partir des données du troisième Recensement général de la population et de l’habitat de 2005 (RGPH 3) et de la troisième Enquête camerounaise auprès des ménages (ECAM 3) de 2007.
Ce ciblage permet de choisir les villages/quartiers et les ménages potentiellement bénéficiaires. Ce choix se fait par un dispositif mis en place au niveau de chaque commune et de chaque village bénéficiaires. Ce dispositif est constitué du Groupe de Travail Communal (GTC), du Groupe Local de Ciblage (GLC) et du Groupe Local de Contrôle Citoyen (GLCC).
Ce ciblage permet de choisir les villages/quartiers et les ménages bénéficiaires. Ce choix se fait à travers les dénombrements dans les villages/quartiers potentiellement bénéficiaires et les enquêtes PMT auprès des ménages potentiellement bénéficiaires réalisés par l’Institut national de la statistique.
Pour le choix des villages/quartiers et des ménages potentiellement bénéficiaires, l’UGP va s’appuyer sur un dispositif dit de ciblage communautaire qu’elle va mettre en place. Ce dispositif est constitué du Groupe de Travail Communal (GTC), du Groupe Local de Ciblage (GLC) et du Groupe Local de Contrôle Citoyen (GLCC)
Il est mis en place au niveau de chaque commune bénéficiaire. Il est l’instance de coordination stratégique de la mise en œuvre du projet au niveau communal. A ce titre : (i) il dresse la liste des villages/quartiers potentiellement bénéficiaires classés du plus pauvre au moins pauvre, (ii) il valide la liste des villages bénéficiaires issus du dénombrement réalisé par l’INS, (iii) il arrête la liste des travaux d’utilité publique à réaliser par les bénéficiaires, (iv) il est l’organe du suivi participatif et supervise les paiements, les travaux d’utilité publique, (v) il gère les plaintes soumises à son niveau, etc.
Il est mis en place au niveau de chaque village bénéficiaire. Il est chargé de choisir les ménages potentiellement bénéficiaires du village/quartier.
Il est chargé du recueil des plaintes dans le processus du choix des ménages dans chaque village/quartier, du suivi du comportement des ménages bénéficiaires et des autres actions permettant de maintenir la transparence et la gouvernance dans la mise en œuvre du projet.
le ciblage des bénéficiaires des TMU se fait en quatre étapes notamment : (i) le choix des régions, départements et communes bénéficiaires, (ii) le choix des villages bénéficiaires, (iii) le choix des ménages potentiellement bénéficiaires, (iv) le choix des ménages à bénéficiaires.
Comme pour les TMU, trois approches sont utilisées à cet effet : (i) le ciblage géographique, (ii) le ciblage communautaire et (iii) le ciblage par l’approche Proxy Means Test (PMT).
Il a permis de choisir les régions, puis les départements dans chacune de ces régions et enfin les communes bénéficiaires dans chaque département.
Ce choix se réalise sur la base de la Carte de pauvreté élaborée à partir des données du troisième Recensement général de la population et de l’habitat de 2005 (RGPH 3) et de la troisième Enquête camerounaise auprès des ménages (ECAM 3) de 2007.
En plus des critères sur la pauvreté, les régions, départements et communes bénéficiaires des TMU doivent avoir connu la survenance des événements tels que l’afflux des réfugiés et des déplacés qui ont appauvri davantage une grande partie de la population.
Il permet de choisir les villages/quartiers bénéficiaires et les ménages potentiellement bénéficiaires.
Ce choix se fait par un dispositif mis en place au niveau de chaque commune et de chaque village bénéficiaires. Ce dispositif est constitué du Groupe de Travail Communal (GTC) et des Agents de ciblages d’urgence (ACU).
Il permet de choisir les ménages bénéficiaires. Ce choix se fait à travers les fiches de ciblage contenant les informations sur les ménages, collectées par les ACU.
sont choisis dans chaque village bénéficiaire. Ils sont chargés de choisir les ménages potentiellement bénéficiaires du village/quartier.
le ciblage des bénéficiaires des THIMO se fait en trois étapes notamment : (i) le choix des régions, départements et communes bénéficiaires, (ii) le choix des villages bénéficiaires, (iii) le choix des bénéficiaires.
Trois approches sont utilisées à cet effet : (i) le ciblage géographique, (ii) le ciblage communautaire et (iii) le choix par tirage au sort.
Il a permis de choisir les régions, puis les départements dans chacune de ces régions et enfin les communes bénéficiaires dans chaque département. Ce choix se réalise sur la base de la Carte de pauvreté élaborée à partir des données du troisième Recensement général de la population et de l’habitat de 2005 (RGPH 3) et de la troisième Enquête camerounaise auprès des ménages (ECAM 3) de 2007.
Il permet de choisir les microprojets communautaires qui seront réalisés par les bénéficiaires. Le choix des microprojets permet de connaître les villages bénéficiaires. Ce choix se fait par un dispositif constitué d’une ONG, du Groupe Communal de Sélection (GCS) et des Comité Communal de Validation (CCV).
Il permet de choisir les ménages bénéficiaires. En effet, les personnes intéressées pour travailler dans les microprojets s’inscrivent volontairement dans les listes ouvertes par l’ONG dans chaque village bénéficiaire. L’ONG procède par la suite au tirage au sort pour choisir les travailleurs (bénéficiaires).
Il est mis en place au niveau de chaque commune bénéficiaire. Il est chargé de produire la liste de microprojets éligibles de la commune et leurs villages de rattachement. Il classe ces microprojets par ordre d’importance.
Il est également mis en place au niveau de chaque commune bénéficiaire. Il est chargé de valider les microprojets qui lui sont transmis par l’ONG après étude. Il dresse un procès-verbal de validation qui précise qu’il a approuvé la proposition technique, environnementale et financière du microprojet et qui recommande le microprojet pour financement à l’UGP.
Il est le partenaire technique de l’UGP dans la préparation et la mise en œuvre des THIMO. Dans ce cadre elle est notamment chargée d’appuyer les GCS et les CCV dans la sélection et la validation des microprojets, d’identifier les équipements et matériels nécessaires à la réalisation des microprojets, de recenser, sélectionner et enregistrer les bénéficiaires, superviser les travaux de mise en œuvre des microprojets sur le terrain ainsi que le paiement des bénéficiaires.